Et parfois la fleur est un couteau, Mélissa Laveaux

Scène de théâtre
Un spectacle de Mélissa Laveaux, où elle incarne la déesse Azu, qui revient incarner et venger les muses de l'histoire de l'art.

Retour sur un spectacle de Mélissa Laveaux, un véritable conte pour adultes.
Elle s’était déjà produite sur scène dans le monde entier, mais c’était ici son premier spectacle en tant que conteuse.

 

Mélissa Laveaux

D’origine canadienne, née à Montréal, elle a grandi à Ottawa puis a vécu à Paris.
Chanteuse, musicienne, compositrice et interprète, son style mélange le folk et le blues, en anglais, français ou créole haïtien. Ses parents sont en effet haïtiens, et sa musique s’imprègne des rythmes de Haïti.

Elle s’est produite en tournée dans différents pays : France, Canada, Japon et d’autres pays d’Europe.

 

Sur scène au théâtre

Dans la pièce Et Parfois la fleur est un couteau, Mélissa Laveaux est accompagnée de 5 musiciens :
Christiane PRINCE (batterie), Juline MICHEL (piano, platines), Sébastien RICHELIEU (basse), Nathalie AHADJI (cuivre)

Elle joue le rôle d’Azu, une déesse des eaux vêtue d’un habit de lumière, une tenue crème. Azu signifie d’ailleurs « le passé est ta force » : ce qui annonce la pièce.

Le spectacle est mis en scène par Pierre-Vincent CHAPUS, la scénographie et la création visuelle par Kapwani Kiwanga et Luce Lenoir.

Au fil de la pièce de théâtre, l’artiste accompagnée des musiciens et des jeux de lumière, dans une fresque aux inspirations africaines et futuristes, incarne donc Azu qui devient plus qu’une déesse, une essence libre. Le temps du récit, elle se glisse dans la peau de muses parmi les plus célèbres de l’histoire de l’art occidental. C’est une déesse vengeresse, qui punit ses amants, redonne aux femmes qui ont inspiré les artistes célèbres leur place.

Tour à tour, elle va ainsi incarner Jeanne Duval, amante de Baudelaire, Virginia Woolf, Frida Kahlo, mais aussi Gauguin et Basquiat, Edmonia Lewis – la sculptrice afro-américaine et amérindienne – ou encore la photographe américaine Diane Arbus et ses images inquiètes.

Des textes récités en alternant l’anglais et le créole, avec la voix chaude et puissante de Mélissa Laveaux.

Un hommage aux muses des artistes, pour ne pas oublier les femmes et le rôle qu’elles ont joué. Un spectacle qui s’écoule comme un conte.

Vivement les prochaines créations de l’artiste et la possibilité d’assister à de nouvelles représentations dans les salles parisiennes.

 

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