Le chevalier Perceval dans Kaamelott

Perceval et Karadoc dans Kaamelott
Tête à claque avec toujours une idée lumineuse derrière la tête, Perceval aimerait bien être considéré en tant que tel. Hein ? Ouais... Bienvenue dans Kaamelott !

L’un des personnages phares de la série, le chevalier Perceval de Galles est remarquablement interprété par Franck Pitiot.

 

L’histoire de Perceval

Perceval est un des principaux chevaliers de la Table ronde, aux côté du Roi Arthur.

Il existe également dans la littérature galloise, sous le nom de Peredur.

Point commun : il est associé à la quête du Saint-Graal.

Dans les œuvres littéraires Perceval est décrit comme naïf, du fait de l’isolement dans lequel il a grandi avec sa mère, en forêt, celle-ci ayant peur de le perdre au combat comme ses frères chevaliers. Ainsi isolé, ignorant tout de la chevalerie, il devient niais, naïf, ne connait rien du monde.

 

Le personnage dans Kaamelott

Dans la série Kaamelott, Astier reprend le personnage de Perceval de Galles et joue avec sa naïveté et son ignorance.

Il est très proche de son meilleur ami, le chevalier Karadoc, avec qui il passe la plupart de son temps (souvent à la taverne) et surtout, avec qui il fait les plus grosses boulettes.

 

Le crétin fini

Perceval ne sait ni lire ni écrire, il a grandi dans une cahutte dans la forêt avec sa mère, isolé de tout. Il ignore énormément de choses sur le monde et a un vocabulaire plutôt limité.

La moindre discussion peut devenir un challenge pour lui.
Il tente régulièrement de cacher son ignorance, notamment avec la « botte secrète » de Karadoc, le fameux « C’est pas faux ». Créant des situations abracadabrantesques.

Très souvent de bonne humeur, plein d’énergie et de volonté, il est partant pour tout : de l’entraînement militaire à la mission de reconnaissance, en passant par le cours aux jeunes recrues et les rencontres diplomatiques.

Seulement… son faible vocabulaire, son ignorance des uses et coutumes du monde entier, son incapacité à lire une carte ou à se repérer dans l’espace, et sa grande flemmardise, en font le parfait candidat pour les situations les plus débiles.

Karadoc et Perceval dans Kaamelott, On en a gros

Perceval, c’est la tête à claque.
Confiez lui une mission, il la fera, mais de travers.
Confiez lui vos pensées, et il vous retournera le cerveau.
Demandez lui de bien se tenir 5min, et il foutra le feu au camp, provoquera un incident diplomatique et provoquera une chiasse terrible à toute votre armée.

Et alors, avec Karadoc… qu’est-ce qu’ils peuvent être chiants ces deux-là !
L’un des meilleurs épisodes : lorsqu’ils réveillent Arthur en pleine nuit en criant « On en a gros« .

 

Perceval et Karadoc On en a gros

Le pire ?
Il lui arrive de faire de belles choses et de rencontrer le succès.
Mais alors il en arrive à oublier son nom, et se fait appeler Provençal le Gaulois au lieu de Perceval de Galles. Rien à voir. Mais rien du tout.

Alors, un crétin fini ce Perceval de Galles ?
Pas si sûr.
Il fait preuve de grandes capacités à compter sans même s’en rendre compte ou pouvoir maîtriser son art : compter les ennemis sur un champ de bataille, compter les pierres du château de Kaamelott …

Il retient très facilement des règles hyper compliquées de jeux du Pays de Galles, qu’il tente naïvement d’enseigner aux autres (Chante Sloubi ; Contre-Sipro…).
Il est aussi imbattable au jeu du bonneteau.

Perceval de Galles dans la série Kaamelott n’est donc pas un imbécile, juste un gros naïf pas réellement adapté à la vie en société.

Justement, Alexandre Astier expliquait lui-même qu’il ne percevait pas Perceval comme un crétin.
« Perceval, je ne l’écris pas comme un débile, mais comme un enfant, et c’est pour ça que j’ai de la tendresse pour lui »

Et en effet, ce personnage est tendre et est attachant.

 

La tendresse

Car s’il peut être idiot, faire connerie sur connerie, n’avoir bien souvent pas deux ronds de jugeote… Perceval est aussi un personnage très loyal et profondément attaché au Roi Arthur.

Chevalier Perceval dans Kaamelott

Il tente de comprendre les autres, de les aider et les soutenir (comme Angharad).
Il essaie de comprendre les choses et les termes qu’il ne connait pas, d’où ses longues conversations à table avec Arthur.

Il a peur d’être abandonné, peur d’être ignoré, qu’on ne s’occupe plus de lui. Il n’est pas habitué aux compliments.
Lors d’une conversation entre le Roi Arthur et Perceval, celui-ci est même bouche bée lorsqu’Arthur le complimente et fait preuve de compassion et de compréhension, d’encouragement, au lieu de le rabrouer pour ses conneries.

Dans la série, il conserve toujours un profond respect pour le roi et sera d’ailleurs l’un des rares à ne pas tenter de s’emparer d’Excalibur dans le livre V.

 

Le destin

Le chevalier Perceval serait également un personnage de la plus haute importance, et promis à un destin exceptionnel.
Ainsi, lorsqu’il tient l’épée Excalibur, celle-ci flamboie encore plus qu’avec Arthur.

Une destinée exceptionnelle donc… même si personne ne voit comment ni en quoi, et que son chemin est pavé de belles boulettes !

 

Répliques culte de Perceval

Le chevalier Perceval est admirablement joué par Franck Pitiot et ses textes sont excellents.
Certaines répliques de Perceval sont cultes et devenues célèbres pour tout fan de Kaamelott.

Citons par exemple :

« Ouais, c’est pas faux »

« Sire, Sire ! On en a gros ! »

« Si Joseph d’Arimathie a pas été trop con, vous pouvez être sûr que le Graal, c’est un bocal à anchois. »

« Faut arrêter ces conneries de nord et de sud ! Une fois pour toutes, le nord, suivant comment on est tourné, ça change tout ! »

« J’voudrais pas faire ma raclette, mais la soirée s’annonce pas super. »

« Dans la vie, j’avais deux ennemis : le vocabulaire et les épinards. Maintenant j’ai la botte secrète et je bouffe plus d’épinards. Merci, de rien, au revoir messieurs-dames. »

« Moi, j’serais vous, je vous écouterais… Non, moi, j’serais nous, je vous… Si moi, j’étais vous, je vous écouterais ! Non, elle me fait chier, cette phrase ! »

« Dans le Languedoc, ils m’appellent Provençal. Mais c’est moi qui m’suis gouré en disant mon nom. Sinon, en Bretagne, c’est le Gros Faisan au sud, et au nord, c’est juste Ducon… »

« Salut, Sire. Je trouve qu’il fait beau, mais encore frais, mais beau ! »

« Donc, pour résumer, je suis souvent victime des colibris, sous-entendu des types qu’oublient toujours tout. Euh, non… Bref, tout ça pour dire, que je voudrais bien qu’on me considère en tant que Tel. »

« Karadoc, c’est le gars brillant. Le frère, à côté, c’est sûr… C’est vraiment un gros con. »

« À ROULEEEEETTES !! HOULA… J’l’ai un peu trop gueulé ça, non ? À roulettes. »

« Sloubi 1, sloubi 2, sloubi 3, sloubi 4, sloubi 5 […] sloubi 324, sloubi 325!… »

« Je vous ai vu une fois dans une carriole, tirée par un cheval. Enfin, la carriole tirée par un cheval. »

« Et toc ! Remonte ton slibard, Lothard ! »

 

C’est pas faux

Ouais parce que, quand même… Personne ne peut mieux expliquer cette situation ubuesque que Perceval.
Pas d’accord ?
« c’est pas faux »

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