Interdire la chasse le week-end : une nécessité ?

Chasseur à la campagne
A chaque saison de chasse, les accidents s'enchaînent et se ressemblent. Le ras-le-bol gagne du terrain. Face aux risques de la chasse, faut-il interdire cette pratique le week-end ou certains jours ?

Une nouvelle saison de chasse ouverte, et une nouvelle fois les affaires s’enchaînent.

Cyclistes, enfants, familles, animaux, cabane dans un jardin, école… Les plombs et les balles continuent de pleuvoir.
Quel degré de catastrophisme et de dangerosité faut-il atteindre pour qu’enfin le nécessaire soit fait ?

 

Pourquoi instaurer des jours sans chasse

Le débat fait à nouveau rage cette année sur la question d’interdire la chasse certains jours : dimanche, week-end, demi-journée, vacances scolaires…

Si les détails varient, les demandes autour de l’interdiction de la chasse certains jours se font toujours plus pressantes dans le débat public.

Pourquoi interdire la chasse le week-end, voire pendant les vacances, semble être une nécessité ?

Parce que les lobbyistes gagnent toujours.
Parce que les politiques tiennent trop à leur précieux électorat.
Parce que des sociétés de chasse ne font pas suffisamment le tri et légitiment, de fait, des brebis galeuses qui nuisent à tous les chasseurs, même ceux qui (et heureusement, ils sont nombreux) respectent toutes les règles de sécurité.

« ébloui par le soleil », « la perdrix s’est envolée », « la balle a traversé une haie », « je l’ai confondu avec un cerf »…

Ces excuses, on les retrouve dans la presse et sur les plateaux télé chaque saison de chasse.

Thérèse Coudrais, tuée chez elle par un chasseur.
Morgan Keane, tué par un chasseur alors qu’il coupait du bois près de chez lui.
Une randonneuse de 25 ans, tuée en février 2022 dans le Cantal.
Fabio Butali, 24 ans, tué en faisant du VTT en 2015. Le chasseur qui l’a tué n’a même jamais exprimé de regrets, et n’a été condamné qu’à du sursis.
La liste est, malheureusement, longue. Trop longue.

Interdire la chasse certains jours, cela semble une nécessité aussi parce que la justice ne protège pas suffisamment les victimes et ne prend pas en compte la gravité des faits :
5 ans de prison maximum en cas d’homicide involontaire, si le chasseur n’a pas respecté les règles de sécurité.
Le plus souvent comme dans les exemples cités ci-dessus, la peine prononcée est seulement du sursis. Pour ne pas avoir respecté des règles obligatoires. Avec une arme à feu. Et pour avoir tué quelqu’un.

Si un accident peut toujours et malheureusement survenir (d’où la définition comme accident), peut-on encore et honnêtement parler d’accident quand une personne formée aux consignes de sécurité, responsable et en pleine possession de ses moyens, décide de ne pas respecter pas les règles de sécurité obligatoires et tue quelqu’un ?

Car personne ne force un chasseur à tirer s’il ne sait pas sur quoi il tire. Personne ne le force à tirer vers une maison. Personne ne le force à tirer à hauteur d’Homme.
Il décide donc d’agir contre les règles de sécurité.

Notez que l’on différencie ces cas où les consignes ne sont pas respectées, des véritables accidents (un ricochet etc.).

 

Une réalité en campagne : devoir se protéger

Chaque année, à l’ouverture de la saison de chasse et jusqu’au printemps, la campagne résonne, essentiellement le week-end, des coups de feu.

Pour les habitants des territoires ruraux, des petits villages de campagnes, il y a bien plus qu’une tolérance envers les chasseurs. C’est une question d’habitude.
Un côté « c’est comme ça », « c’est la vie à la campagne ».

Mais une habitude qui est aussi une réalité plus crue et plus dure : devoir faire attention.

Pendant la saison de la chasse, il est fréquent que des habitants et des familles disent restreindre leurs sorties par souci de sécurité.
Car tous les chasseurs ne sont pas respectueux des règles de sécurité. Tous les chasseurs ne sont pas juste de bons gars qui parcourent la campagne avec leur chien.

Ici, des chasseurs menacent une femme avec leurs fusils ; là, un homme se fait frapper par un chasseur qui tirait au-dessus de sa maison ; ailleurs, des plombs finissent dans les vitres d’une école ; là les gendarmes doivent intervenir à plusieurs reprises à cause des chasseurs, dans un autre secteur un cycliste reçoit du plomb
Mieux, alors que c’est formellement interdit lors d’une battue, un chasseur est prêt à tirer à travers une route.

Quoi qu’en disent les lobbyistes de la chasse et les politiques qui tiennent tant à leur électorat (et à l’argent que cela apporte), les accidents sont trop nombreux. Et quand les consignes de sécurité élémentaires sont foulées du pied, alors ces accidents sont impardonnables.
Un problème vient peut-être de la façon dont ils sont comptabilisés : en effet, on ne parle toujours que des accidents corporels et des décès.

Animaux domestiques, dégâts sur les bâtiments, risques encourus pour les habitants en campagne… tout ça est le plus souvent passé sous silence.

Si chaque incident lié à la chasse était réellement répertorié et comptabilisé, les chiffres seraient très certainement beaucoup plus ennuyeux pour les chasseurs et leurs lobbyistes.

 

Un danger pour les personnes et les animaux

Oui, le danger de la chasse est réel, pour les personnes qui habitent en campagne et pour leurs animaux.

Car le chasseur ne confond pas seulement le promeneur ou le cycliste avec un sanglier :
A Romorantin un chasseur tue un chien, en Isère, c’est une ânesse qui s’est fait tuer, à Rabouillet c’est un autre chien qui se prend une balle… Et des histoires comme celles-ci, il y en a tous les ans.

Chien, âne… Il semblerait que pour certains, tout ait la forme d’un sanglier.

Alors pour éviter les accidents de chasse ce week-end, petit rappel pour les fous de la gâchette.

 

chien berger malinois en forêt
Ceci est un chien, un malinois : ne pas tirer.

 

une femme fait du vélo sur un chemin
Ceci est une cycliste sur un chemin : ne pas tirer.

 

un âne dans une pâture
Ceci est un âne dans une pâture : ne pas tirer.

 

un sanglier en forêt
Ceci est un sanglier ! Voilà ! Promis, un vrai !

 

 

Evolution de la société et visions différentes

Y a-t-il réellement d’un côté ces saletés de bobos écolos urbains, et d’un autre les gentils ruraux qui aiment les chasseurs ?

A chaque fois, c’est le même refrain : une minorité de bobos parisiens, d’urbains récemment installés en campagne, casseraient les pieds des ruraux. Alors que les habitants de la campagne seraient, eux, ravis de cette situation et même pro-chasse.

Régulièrement à travers tout l’hexagone, au niveau local comme national, les élus n’ont de cesse de nous chanter les louanges du vivre ensemble, de la cohabitation, de la compréhension…

Cependant, non, ce n’est pas si simple.
Le ras-le-bol des habitants de la campagne grossit et s’amplifie.
Vidéos, témoignages sur les réseaux et dans la presse se multiplient pour dénoncer cette appropriation dangereuse de la nature par une minorité.

https://www.bfmtv.com/societe/on-ne-va-pas-en-rando-pour-se-faire-tirer-dessus-ces-habitants-des-campagnes-qui-en-ont-ras-le-bol-de-la-chasse_AN-202210250748.html

Les ruraux sont les premières victimes de cette pratique dangereuse.
Un reportage de ce jeudi 27 octobre d’Envoyé spécial relate très bien ce que peuvent vivre les habitants de la campagne.

Selon des sondages réalisés en 2022, plus de 7 Français sur 10 sont pour l’interdiction de la chasse le dimanche !

https://www.francebleu.fr/infos/societe/faut-il-interdire-la-chasse-le-dimanche-1644505963

Il y a dans la population générale, y compris dans le monde rural et chez des gens qui ont grandi et toujours vécu à la campagne, un véritable ras-le-bol de cette pratique dangereuse et stressante.

 

 

Entre lobby, manque de compassion et mépris

Les lobbyistes de la chasse et leurs cohortes de partisans tentent de minimiser au maximum le ras-le-bol des riverains, des habitants des petites communes et des petits villages.

A la limite, c’est un peu le jeu, comme avec les élus de tous bords politiques qui font leur show habituel et passent leur temps à brailler.

Là où ça devient beaucoup plus gênant, écœurant, voire malsain, c’est quand on entend sur les plateaux télé, à la radio ou qu’on lit dans la presse la même tendance à minimiser les conséquences désastreuses pour les victimes de chasseurs.
Minimiser le nombre d’accidents, minimiser le nombre de morts, minimiser l’impact négatif de la chasse, et même faire passer les chasseurs pour les victimes…

On nous raconte à loisir, par exemple avec des vidéos récentes, qu’une maman qui a peur pour sa fille lors d’une balade le week-end alors que des coups de fusil se font entendre à proximité, que c’est de l’exagération.
Encore un délire de ces saletés d’anti-chasse. Ouuuh les méchants urbains !
Car après tout, il ne faut pas en faire tout un plat : X personnes décèdent chaque année d’accidents domestiques, tant sur la route, tant à l’hôpital…

Mais qu’ont donc dans la tête les personnes qui assènent ces propos ?
Quelle est cette manie de mépriser à ce point la peur, le traumatisme même, que peuvent représenter les armes à feu ?
On croirait entendre les partisans de la NRA, ce lobby américain des armes.

Bah oui ma bonne dame, votre gamine a failli prendre du plomb dans la tête en se promenant… mais elle aurait très bien pu mourir en tombant dans les escaliers, alors arrêtez donc de nous casser les roubignoles !

Quand on sait, de plus, que le président de la FNC verrait bien les chasseurs dans un rôle de police de proximité, il y a de quoi s’étouffer :

« Je pense qu’en matière de police de proximité, les fédérations départementales des chasseurs ont un rôle à jouer pour contribuer à la prévention et à la surveillance des territoires » 

 

Les comparaisons fumeuses avec d’autres activités

Parmi les discours bien rodés des lobbyistes et partisans pro-chasse, celui des comparaisons fumeuses avec d’autres activités sportives ou de loisirs.

L’un vous dira que la randonnée en montagne est plus dangereuse que la chasse, l’autre qu’il y a plus d’accidents en VTT qu’à cause des chasseurs…

Citons par exemple le lobbyiste en chef Thierry Coste, dans un billet du Parisien :

« La vérité est dérangeante, car la simple randonnée en moyenne montagne et la pratique du vélo dans nos campagnes font quatre fois plus de morts par an sans que personne ne demande un jour d’interdiction par semaine. »

Et ?

Quelqu’un qui pratique le VTT et fait une chute, seul, ou quelqu’un qui pratique la randonnée en montagne et fait une chute mortelle ne sont pas un danger pour une famille dans son jardin.

Rabâcher de telles comparaisons est plutôt… un argumentaire bien ridicule. Pour être gentils.

D’ailleurs, ces chiffres sont tout simplement faux.
Début 2022, Libé publiait justement un récapitulatif des accidents en montagne.

Si l’on compte effectivement en moyenne un peu plus d’une centaine de décès par an en montagne, c’est toutes pratiques confondues en montagne : ski, randonnée, parapente, canyoning, alpinisme… et même le hors-piste, activité dangereuse s’il en est et de plus en plus décriée elle aussi pour ses conséquences (intervention de secours en conditions difficiles, etc.).

Donc non, c’est totalement faux : la chasse n’est pas moins dangereuse que la rando en montagne. C’est, au contraire, plus dangereux que l’ensemble des activités en montagne réunies, dont certaines particulièrement risquées.

Autre élément que les lobbyistes ne semblent pas vouloir comprendre, c’est qu’il y a un impact psychologique énormément plus fort sur la population lors d’un accident de chasse, parce que c’est un accident de chasse.
Se faire tirer dessus en se promenant en famille, voir son chien se faire abattre en forêt, éviter de peu de voir mourir ses gamins chez soi… C’est traumatisant, et totalement incomparable avec un accident du type « J’ai fait du VTT en montagne et je me suis cassé la gueule tout seul ». Absolument rien à voir !

Tant que ces faits seront minimisés, il y a fort à parier que la grogne ne pourra que s’amplifier.

 

Les arguments pro-chasse type « tradition »

AH, le bon argument de la culture, de la tradition, et même plus : de l’activité ancestrale !

Celui-ci aussi, on l’entend souvent.
Chasser, c’est faire vivre une tradition ancestrale, car l’Homme est par nature un chasseur.

Oui… ou pas.
Allez un peu d’humour, on adore ce sketch :

 

L’impact financier

Un autre argument que l’on entend de plus en plus est celui que les chasseurs participent à la régulation du gros gibier afin d’éviter des dégâts sur les cultures ou sur les routes.
Et que dans certaines régions, faute de chasseurs, ce sont des agents payés par l’Etat (donc nos impôts) qui doivent intervenir.

On met alors ici en opposition une dépense publique, coûteuse pour la société, et une passion libre qui éviterait des frais.
Mais c’est peut-être aller vite en besogne !

Rappelons que les subventions accordées à la FNC, la Fédération Nationale de Chasse, ont littéralement explosé !
L’Etat versait 27 000€ en 2017 à la FNC, et 6,3 millions d’euros en 2021 !

Qu’est-ce qui justifie une si incroyable hausse ?
La FNC, à travers ces subventions, est chargée de réaliser des missions de service public. Notamment de mener des projets qui ont un réel intérêt pour la nature et la biodiversité. Dans les faits, ces projets semblent très flous, mal préparés et pas toujours dans l’intérêt de la biodiversité. Certaines associations pointent même du doigt le fait que cet argent finance des campagnes de promotion de la chasse : un comble.

En reprenant cet argent à la FNC, il y aurait certainement de quoi payer des agents de l’Etat pour s’occuper en toute sécurité de quelques sangliers.

 

La régulation, vraiment ?

L’un des chiffons rouges régulièrement agités est celui de la régulation.
Les chasseurs seraient le dernier rempart face à une prolifération incontrôlée et potentiellement désastreuse du gibier.

Pourtant, de la bouche même du président de la FNC lors d’une interview sur RMC en 2021 (suite à d’autres polémiques liées à la chasse…), la régulation n’est pas la question. Il le disait « J’en ai rien à foutre de réguler ».

Et si la régulation est tellement cruciale, peut-être faudrait-il alors commencer par interdire purement et simplement l’élevage et les lâchés de gibiers destinés à être chassés !

faisan lâché dans un champ pour la chasse
gibier d’élevage destiné à la chasse qui n’a pas peur de l’Homme

Si les chiffres sont difficiles à vérifier, il semble qu’entre 15 et 20 millions d’animaux sont élevés chaque année en France pour la chasse. On répète : 15 à 20 millions d’animaux, élevés dans le simple but d’être relâchés et chassés. Chaque année.

Pourquoi ?
Parce qu’il n’y a plus assez d’animaux sauvages

Commençons par arrêter ces élevages, et voyons si la campagne est noyée sous un ras de marée de gibier… Ça ferait presque un bon scénario pour Hollywood.

 

Alors, quelles solutions trouver ?
Faut-il interdire la chasse certains jours, ou pendant des demi-journées ? Faut-il renforcer de  façon drastique les contrôles ?

Ce qui semble certain, c’est que ce ne sont pas les mesurettes de pacotilles comme l’interdiction de chasser en état d’ébriété qui vont changer les choses.
De fait, être ivre sur la voie publique est déjà condamnable ! Ensuite, cela revient à caricaturer l’ensemble des chasseurs et à les présenter comme des ivrognes, ce qui est bien évidemment stupide. Enfin, les accidents de chasse liés à l’alcool ne représentent qu’un faible pourcentage : le problème est donc la sécurité et l’usage de l’arme, non l’alcoolémie.

 

Un permis trop facile à avoir et à garder ?

Et si le problème était, aussi, un encadrement bien trop léger de la pratique ?

Dans les faits, il est très simple d’obtenir son permis de chasse.
Comme l’analysait BFM TV, lors de l’examen du permis de chasse il n’y a pas d’épreuve éliminatoire quant à la précision du tir. L’examen porte surtout sur des consignes de sécurité.

D’ailleurs, on peut obtenir son permis de chasse dès 15 ans, quand le permis de conduire est à 18 ans.
A 15 ans, on n’est donc pas assez responsable pour prendre la route ni voter, mais on peut se promener avec un fusil.

Et que se passe-t-il une fois le permis obtenu ?
Sans faute grave ni condamnation, a priori rien ne s’oppose à ce que l’on conserve son permis.
Les décisions de justice le montrent bien : même après un accident mortel, le permis est suspendu seulement temporairement ! Même après avoir tué quelqu’un, un chasseur peut de nouveau se promener avec une arme après quelques années. Comment ne pas péter les plombs (oui, on aime l’humour) avec de tels verdicts ?

Une formation à la sécurité et une remise à niveau sont ensuite obligatoires tous les… 10 ans !
10 ans, sans mettre à jour ni vérifier officiellement ses connaissances ni sa pratique. Et les fédérations de chasse nous disent que la sécurité est leur priorité absolue ?
Que répondre à ça ? « il est complètement éclaté au sol ton argument frère ! »

Quid de l’état de santé du chasseur ?
De nombreuses affaires d’accidents impliquent des personnes plutôt âgées. Faut-il aller vers un examen médical obligatoire et régulier ? Contrôle de la vue, de l’ouïe, des réflexes … ?
Et l’état psychologique ?

 

Une nécessité de faire le ménage ?

Caricaturer l’intégralité des chasseurs serait bien évidemment stupide.

Certains chasseurs, présidents de fédérations, etc. sont eux-mêmes ulcérés quand de tels accidents se produisent, car à chaque fois, c’est l’ensemble de la pratique qui est pointée du doigt.

« La fédération ne cautionne évidemment pas l’acte du chasseur, nous le condamnons fermement. Les consignes de battue ont été données correctement. On ne peut pas accepter que ce genre de choses arrivent. »

« La personne a tiré sur un animal non identifié, c’est la faute grave ! »

Mais tant que des dangers publics se promèneront avec des armes et tireront dans n’importe quelle direction et sur n’importe quoi sans se poser de questions, le rejet social de la chasse ne pourra que s’intensifier.

 

Le problème de la communication

Impossible de le dire autrement : c’est un énorme (et intolérable ?) bordel .

Comment, en 2022 / 2023, une fédération nationale qui a un budget global en dizaines de millions d’euros, soutenue par des élus à tous les niveaux, poussée par de puissants lobbyistes pour promouvoir une activité soi-disant exercée par des gens jeunes et en activité (donc des gens capables de réfléchir, d’avoir un smartphone, de mener des projets…) est encore incapable de savoir communiquer sur les jours ou les lieux de chasse ?!

Notons (avec humour), que le pigeon voyageur ne semble pas une solution pérenne vu la cible visée.

Et vous, surtout si vous vivez en campagne : que pensez-vous de la chasse ?
Avez-vous vécu des situations difficiles avec des chasseurs, ou assisté à des scènes ubuesques ?
Dites-le-nous en commentaire.

 

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