Pour rendre l’agriculture plus durable, l’utilisation du numérique est une évolution incontournable. L’optimisation des cultures, la gestion des ressources et le suivi en temps réel des exploitations permettent d’améliorer les rendements tout en réduisant l’impact environnemental. Les outils connectés offrent aux agriculteurs un meilleur pilotage et une réduction des contraintes administratives.
Qu’est-ce qu’on entend par agriculture durable ?
L’agriculture durable repose sur des pratiques respectueuses des écosystèmes, visant à réduire l’utilisation des intrants chimiques, à préserver les sols et à optimiser la consommation d’eau et d’énergie. Face aux changements climatiques et à l’épuisement des ressources, les exploitations doivent s’adapter pour assurer leur pérennité.
Les défis sont multiples :
- Gestion des sols : éviter l’érosion et maintenir leur fertilité.
- Rationalisation des intrants : limiter l’usage de pesticides et d’engrais chimiques.
- Optimisation des ressources en eau : lutter contre la surexploitation et le gaspillage.
- Réduction des émissions de gaz à effet de serre : favoriser des pratiques agricoles plus sobres en carbone.
Le numérique permet de mieux analyser ces facteurs et d’ajuster les pratiques en fonction des conditions réelles du terrain.
Des agriculteurs connectés pour un pilotage optimal
Les outils connectés permettent aux agriculteurs de mieux contrôler leur exploitation. Les capteurs et stations météo connectées recueillent des données en temps réel sur l’état des cultures et des sols.
Ces informations sont centralisées dans des logiciels de gestion agricole, qui analysent les besoins des parcelles et recommandent des interventions ciblées. Une journée ensoleillée ? Pas de pluie à l’horizon ? L’appli vous recommande les interventions à effectuer selon les conditions météorologiques.
L’utilisation de drones pour surveiller les cultures permet d’identifier rapidement les zones affectées par des maladies ou des parasites. Les images en haute définition aident à repérer les problèmes avant qu’ils ne s’aggravent.
Les tracteurs et pulvérisateurs connectés ajustent la dose d’engrais ou de traitement phytosanitaire en fonction des données recueillies. Ces technologies permettent d’éviter le gaspillage, de limiter l’impact sur l’environnement et de réaliser des économies.
Quels produits utiliser sur quelles cultures, en quelles quantités et quand ?
Plein de questions auxquels les solutions numériques comme avec Smag.tech apportent des réponses concrètes et pratiques.
Les solutions peuvent aller toujours plus loin, et accompagner les agriculteurs dans leur transition bas-carbone, dans la réduction des intrants et dans une modification des pratiques afin de préserver la biodiversité.
Planifier les semences, les vendanges, etc.
L’une des clés d’une agriculture efficace est la planification. Des logiciels existent désormais et permettent d’organiser les différentes opérations agricoles, du semis à la récolte.
La prévision des rendements grâce à l’analyse des données historiques et des conditions climatiques actuelles permet d’adapter la stratégie. Les outils de modélisation anticipent les fenêtres climatiques idéales pour les interventions.
La gestion des semences est également optimisée. Les logiciels de suivi des semis permettent de contrôler la traçabilité des lots et d’optimiser la logistique pour garantir une production conforme aux cahiers des charges.
En viticulture, la préparation des vendanges est stratégique. Les outils numériques et applis permettent aux viticulteurs d’analyser finement le temps passé sur chaque parcelle, d’anticiper les travaux et traitement, de gérer les équipes…
Traçabilité et gestion administrative
La traçabilité est un enjeu central, notamment pour la viticulture et l’agriculture biologique. Les consommateurs et les régulateurs exigent des garanties sur l’origine et les conditions de production. Les outils numériques facilitent cette transparence.
Prouver ce que l’on fait dans les cultures et dans les champs, assurer une traçabilité sur le terrain, depuis son tracteur ? Ça semble incompatible !
Pourtant, les logiciels de gestion centralisent les données de l’exploitation. Ils permettent de vérifier la conformité des pratiques avec la réglementation en vigueur et d’émettre des alertes en cas d’anomalie. Les cahiers de culture sont générés automatiquement, simplifiant les contrôles administratifs. Une vérification phyto simplifiée de toutes les surfaces cultivées.
Tous ces outils dématérialisés réduisent la charge administrative des agriculteurs.
Mieux accompagner les agriculteurs
Les agriculteurs sont souvent isolés face à la complexité de la gestion d’une exploitation. Le numérique leur offre des outils pour être mieux accompagnés dans leurs décisions.
Les Chambres d’Agriculture et les coopératives utilisent des plateformes en ligne pour fournir des conseils personnalisés. Les forums et groupes de discussion permettent aux agriculteurs d’échanger des bonnes pratiques et de trouver des solutions à leurs problèmes.
L’Humain et l’échange reste certainement le premier moyen pour les agriculteurs et exploitants de rester en contact avec le réel – ne pas perdre pieds et se sentir seul et démuni.
Mais toutes ces évolutions technologiques, ces applications de gestion agricole, l’IA adaptée au secteur agricole, facilitent la collaboration entre techniciens, conseillers et exploitants.
Les formations en ligne et les webinaires sur les pratiques agroécologiques et les nouvelles technologies agricoles sont accessibles à tous. Les agriculteurs peuvent ainsi actualiser leurs connaissances sans se déplacer.
Le numérique transforme progressivement l’agriculture en un système plus précis, plus efficace et plus respectueux de l’environnement.
Alors que de nombreux débats agitent actuellement l’agriculture, entre autres, comme l’accord de libre échange Mercosur, de telles solutions seront peut-être un gage de qualité en faveur des exploitants locaux.
Demain, peut-être que le consommateur pourra directement vérifier ce qu’il achète, voir en 1 clic où et comment les produits ont été cultivés.
Une transparence totale, dans un monde où l’on ne sait plus d’où viennent les produits que l’on consomme.
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